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Quand conscience écologique nuis aux relations sociales...

La prise de conscience écologique se fait a des rythmes et des degrés différents. Parfois même, elle ne se fait pas ! Que se passe-t-il lorsque c'est le grand écart au sein d'une même famille ou avec les amis ?


Lorsqu'il s'agit d'une divergence d'opinion, on peut décider de blacklister le sujet, et tant que personne n'en parle, tout va bien. Mais en matière d'écologie, les gestes du quotidien trahissent les opinions et rendent les cohabitations... plus complexes.

Le moment des vacances semble être une situation particulièrement délicate d'après les témoignages. Gare à celui qui va utiliser des produits chimiques et un gros rouleau d’essuie-tout pour enlever la petite tâche de la table à manger !


Déjà que le sujet peut-être anxiogène, alors si en plus on se retrouve isolé, bonjour la déprime. Alors bien sûr il existe des groupes sur les réseaux partageant les mêmes points de vue et sur lesquels on peut se confier, vous pouvez même nous écrire, on ne vous laissera pas dans la galère, mais l'idéal reste de trouver un équilibre.

Râler après ceux qui ne sont pas au même stade que vous sera contre productif. Rien de tel pour être dégoûté de l'écologie, que de se faire gronder comme le dernier de la classe. Et en passant, c'est pas très sympa quand on est premier de la classe, de blâmer les camarades de derrière.

Il est plutôt conseillé de tendre la main, de s'armer de patience et de planter de petites graines bienveillantes dans les esprits. Donner envie en expliquant. Votre interlocuteur vous moquera peut-être sur le moment mais la graine sera plantée. Elle germera un peu plus tard ou peut-être beaucoup plus tard (voir jamais). Il sera aussi plus facile pour cette personne de revenir vous demander conseil si vous avez été bienveillant, plutôt que si vous l'avez piqué dans son orgueil en le traitant de mouton (top 1 des qualificatifs dans ce genre de dispute), auquel cas, chacun restera sur ses positions par principe !


Et si ce n'est pas cette personne qui adapte son comportement, ce sera peut-être votre voisine qui vous aura entendu parler ?


Bien sûr, les changements devraient aller bien plus vite. Mais c'est pour cette raison que nous conseillons d'adopter une communication qui, faute d'aller vite, augmente néanmoins les chances d'obtenir un résultat. Le sujet de l'écologie et le défi qui nous est lancé devrait au contraire nous rapprocher, mais gardons en tête qu'il peut aussi faire peur. C'est pourquoi il est important de parler écologie sans forcément l'associer à la fin du monde.




Obtenir de premiers gestes est bien suffisant car souvenez-vous, une fois que l'on a mis un doigt dans l'engrenage, le cheminement se poursuit. Et les explications sont déjà nombreuses : réduire le plastique pour arrêter de l'ingurgiter ou pour protéger les animaux auront bien plus d'impact qu'une « prophétie apocalyptique ».

A nous d'adapter notre communication. Et si réduire son impact carbone devenait le jeu des vacances pour les membres d'une famille ? Reste à trouver la récompense qui motivera le plus sceptique de la famille, sans trahir vos efforts écologiques ! Mettons un peu de fun dans tous ça pour que s'inquiéter de la vie future ne soit pas synonyme d'arrêter de vivre maintenant.


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